Éco-Coop, vous connaissez? Bon d’accord, j’en avais déjà glissé un mot dans mon billet précédent et dans le présent titre, alors disons simplement que ça ne compte pas. Si ce nom semble peu familier (non pas le sens, mais le fait qu’il n’est pas si connu), ce n’est certainement pas par manque d’originalité et d’implication, mais simplement parce que cette coopérative existe depuis moins d’un an. Mais alors, me demanderez-vous (et si ce n’est pas le cas, faites comme si ce l’était), comment cette coopérative a-t-elle pu se retrouver impliquée dans le Festival des traditions du monde de Sherbrooke? Que fait-elle? Et bien, pour répondre à ces questions, j’ai eu la chance de m’entretenir avec Ève Dufour, cofondatrice d’Éco-Coop.
Au cours de l’entretien qu’elle a pu m’accorder au milieu de nos horaires capricieux, cette charmante demoiselle m’a expliqué comment quatre nouveaux diplômés à la maîtrise en environnement et à la maîtrise en relations internationales ont fondé cette coopérative. Leur but : proposer des solutions créatives à des besoins concrets. Ces nouveaux entrepreneurs prennent en compte les volets économique, social et environnemental dans un même objectif : celui d’accompagner les organisations dans leurs démarches vers une gestion responsable de leurs activités.
Bon, et concrètement, qu’est-ce que ça veut dire? Et bien… beaucoup de choses alors je vais tester mes capacités de synthèse de l’information. Tout d’abord, ça signifie de la planification, de voir avec les organisations ce qu’il est possible de faire en environnement et en développement durable, les normes à atteindre et les moyens d’y parvenir. C’est également de donner des formations et de sensibiliser les gens aux mesures pour l’environnement et à l’importance de leur participation. Mais surtout, c’est d’établir les bases de la gestion environnementale puis de s’assurer que, par la suite, tous ces moyens fonctionnent par auto-gestion. L’intervention organisationnelle d’Éco-Coop se veut temporaire, mais ses impacts eux, sont permanents (on dirait une Claire Lamarche de l’environnement!).
Mais maintenant, qu’en est-il du FTMS (remarquez la subtile transition du général au spécifique)? Pour cet événement haut en couleurs, Éco-Coop fait ce qu’il fait de mieux, c’est-à-dire planifier et sensibiliser. Travaillant conjointement avec Consortium Écho-logique et Nova Envirocom, Éco-Coop a aidé à déterminer les méthodes de gestion des matières résiduelles et de réduction des gaz à effets de serre. De plus, l’équipe d’Éco-Coop sera présente, au cours de l’événement, pour effectuer de la sensibilisation et informer les gens sur l’écocitoyenneté. Tout cela, dans l’objectif de répondre aux exigences de la norme BNQ 9700-253 Gestion responsable d’évènements. Et à les voir aller, c’est sur la bonne voie!
Petite mention entre les branches (on se maintient dans le contexte de l’environnement) : Mlle Dufour m’a mentionné la planification d’une loterie-carbone dont le principe pourrait en intéresser plus d’un. Alors, venez faire un petit tour au kiosque d’Éco-Coop et, qui sait (moi, moi!), vous pourriez en apprendre plus que ce que vous pensiez…
Pour plus de renseignements au sujet d’Éco-Coop, visitez leur site Web en cliquant ICI.
Auteur : Marc-André Toupin