Il existe une tonne de raison pour aller au Festival des traditions du monde de Sherbrooke. L’une d’entre elles : les spectacles.
Mon fils adore la batterie, ma fille danse et ma blonde chante. Moi, je n’ai pas de rythme et je chante comme une casserole désaccordée. Sauf que j’adore la musique, la danse et le chant. J’apprécie les artistes et les découvertes.
Le Festival des traditions du monde de Sherbrooke permet ces découvertes. Il les encourage, même.
Pendant que les radios commerciales tournent toujours les mêmes chansons interprétées avec les mêmes instruments, le FTMS élargit les horizons. Tout est différent et unique : les guitares ont trop de cordes; les flûtes n’ont rien à voir avec la flûte à bec de mon école primaire; les percussions n’ont pas le son qu’on entend habituellement à Belle et Bum.
L’évidence des différences nous frappe de plein fouet, nous caressant le patrimoine. On se rend bien compte que les percussions japonaises et les tambours africains, ce n’est pas pareil, que la danse traditionnelle ukrainienne n’a rien à voir avec un 5 à 7 irlandais, et qu’une fiesta latina ne ressemble en rien à une soirée libanaise, sauf pour le plaisir qu’on y retrouve.
Mais tout cela est drôlement amusant. Lorsque les Sénégalais dansent au son des violons traditionnels irlandais, que les geishas battent la mesure des rythmes polonais, que les Sherbrookois qui ont grandi dans le sirop d’érable se déhanchent sur du reggae, on sent que la paix dans le monde est possible.
Le FTMS, c’est plus de 200 spectacles et de 1000 artistes : des jeunes et des vétérans; des professionnelles en tournée mondiale et des amateurs passionnés; des solos et des troupes entières; des gagnants de prix Juno et de Grammys.
De la Louisiane au Japon, en passant par Sherbrooke et Mexico, quels spectacles vous attirent?